14 novembre 2020
Le messager
L'oiseau,
saches que ton chant matinal
me lave des pensées du monde.
Ton petit corps au chant puissant
m'offre la joie du jour naissant
sa force vive éloigne de moi
le lancinant monstre du temps.
Celui qui ronge et rouille à l'intèrieur.
En t'entendant ainsi chanter
mon âme s'élève et me sourit.
A travers toi le ciel me dit :
que crains-tu de la vie ?
ta fragilité c'est encore de l'énergie
qui se faufile entre les pierres
comme l'eau du ruisseau, tu cours
magique et invincible.
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